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eric zemmour - Page 8

  • Feu sur la désinformation... (300)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      L’image de la semaine c’est celle de cet enfant se disant transgenre sur le plateau de Quotidien...
    • 2 : Zemmour face à la haine médiatico-politique
      Les attaques contre Eric Zemmour sont violentes après un prétendu dérapage. Mensonges médiatiques, spectacle politique, appels à la censure… Rien ne lui aura été épargné.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Trump : l’aveu de France Info
      Alors que Donald Trump est toujours violemment attaqué par les médias à quelques semaines des élections, un journaliste de France Info a fait un aveu inattendu.

     

                                           

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  • Feu sur la désinformation... (299)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Les médias semblent peu intéressés par une guerre aux portes de l’Europe.
    • 2 : Attentat islamiste. L’arnaque des mineurs isolés
      Nous analyserons ensuite les réactions médiatiques au dernier attentat islamiste et évoquerons les manipulations autour des mineurs isolés.
    • 3 : Revue de presse
      Notre revue de presse de la semaine sera largement axée sur la liberté d’expression, toujours plus menacée par la gauche. Nous reviendrons notamment sur les polémiques liées à Éric Zemmour.
    • 4 : Les médias en roue libre contre Trump
      Enfin, nous reviendrons sur la folie anti-Trump des médias français.

     

                                            

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  • Médias de gauche : un pléonasme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Bilger, cueilli sur son blog Justice au Singulier et consacré à la domination de la gauche politiquement correcte dans l'espace médiatique. Ancien magistrat, Philippe Bilger est notamment l'auteur de récits ou d'essais comme 20 minutes pour la mort (Rocher, 2011) ou Contre la justice laxiste (L'Archipel, 2014).

     

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    Médias de gauche : un pléonasme ?

    Quand j'ai lu que le patron de la BBC "recadrait les humoristes de gauche" (Le Figaro), j'ai fait un rêve. Que se passerait-il si l'audiovisuel public se piquait en France d'user de la même vigilance ? C'est très simple : il n'y aurait plus d'humoristes ou prétendus tels.

    J'ai pu, un temps, me laisser abuser en m'imaginant que le rapport de force était inversé et que le terreau médiatique avait changé de tonalité. Que la gauche "pour les nuls" n'était plus l'horizon indépassable au profit d'une pensée plus équilibrée et souvent plus intelligente. J'avais tort parce que tout m'a démontré, contre cette illusion, que je confondais le talent et l'aura de quelques voix libres et éclatantes avec une atmosphère générale.

    Je ne parle pas seulement de France Inter dont on se demande quelle est sa conception de l'esprit, du rire et de la drôlerie. Il ne s'agit même pas d'apprécier la qualité intrinsèque de chaque humoriste - je ne dénie à personne le droit de les trouver étincelants - mais de considérer comme leur approche du monde, de la vie, de la société, de la France et de la politique est toujours la même : une sorte de dérision vaguement progressiste, avec toujours les mêmes cibles, qui fait s'esclaffer, sur le plateau, les camarades et les invités.

    Pour s'en convaincre, il a suffi de constater les réactions qui ont suivi le départ de Jean-Pierre Pernaut. C'était une France chaleureuse, empathique, simple, dure au mal et silencieuse qui lui rendait hommage mais, pour d'autres plus rares, c'était bon débarras. Comme Eric Zemmour l'a très bien exprimé (CNews), l'émission "Quotidien" de Yann Barthès était l'exact opposé du journal rassembleur de Jean-Pierre Pernaut.

    Le navrant n'est pas qu'une dérision pas drôle, se prenant pour de l'intelligence, domine dans un certain espace médiatique mais que le conformisme de gauche irrigue profondément toutes les activités médiatiques en quelque sorte ordinaires. Il est par exemple très révélateur, quand on a le temps, d'écouter les questionnements sur plusieurs radios et chaînes de télévision pour relever, dans la banalité des interrogations, la subtile ou ostensible hémiplégie qui fait pencher à gauche faute de savoir ou de vouloir respecter un équilibre que l'honnêteté intellectuelle pourtant devrait imposer.

    On pourrait m'objecter l'audience croissante de quelques grandes voix - Eric Zemmour, Elisabeth Lévy, Michel Onfray ou Alain Finkielkraut (pas sur le même registre), les avancées indiscutables et jalousées d'une chaîne comme CNews, le pluralisme sans tabou de Sud Radio qui monte et, quoi qu'on en ait, l'influence de certaines publications comme Valeurs actuelles.

    La droitisation qu'on leur reproche à tort, une liberté qui n'exclut pas - comme si c'était un péché mortel - ne sont, le plus souvent, au moins pour partie, que la riposte à une atmosphère insinuante de progressisme mou et jamais questionné qui, répandu à peu près partout, peut laisser croire aux citoyens que la seule manière honorable de s'exprimer médiatiquement est de se parer d'une apparence de gauche. En gros, la récusation de tout ce qui soutient, renforce, protège une société au bénéfice de tout ce qui subvertit, moque et fragilise.

    Mais rien n'est simple car, pour l'observateur de bonne foi, le talent a eu le front de déserter l'humus de gauche pour donner toutes ses chances à la dissidence libre et brillante. Suscitant une haine moins à cause de ses idées que pour le style qu'elle a.

    Il est littéralement insupportable, pour les petits maîtres du dialogue, du verbe et de la culture, d'être obligés d'admettre qu'en face, il y a quelque chose qui les dépasse et qu'ils n'ont pas : cette étincelle de l'esprit et des mots qui fait qu'on écoute, qu'on regarde, qu'on lit et qu'on est séduit même si on n'est pas forcément convaincu.

    Tentons, grâce à une opération de salubrité intellectuelle et de déontologie exemplaire, d'enlever dans l'espace médiatique tout le confort des poncifs de gauche, cet infra langage qui colore, imprègne, gangrène et dénature. Le résultat serait catastrophique : on ferait trop de malheureux !

    Parce que médias de gauche est un pléonasme et qu'on ne change pas une équipe qui perd.

    Philippe Bilger (Justice au Singulier, 20 septembre 2020)

     

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  • Feu sur la désinformation... (280)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Cette semaine, nous avons assisté au retour d’un mort puisque Kim Jong Un est réapparu après que l’ensemble de la presse mondiale a évoqué sa mort !
    • 2 : Zemmour agressé : indignation médiatique… sélective !
      Le journaliste et écrivain a été violemment pris à partie par un homme dans la rue. La scène a fait le tour des réseaux sociaux. Eric Zemmour a-t-il été soutenu médiatiquement ? La réponse dans ce I-Média.
    • 3 : Revue de presse
      Le gouvernement qui annule dans la confusion son projet controversé de réunir des articles de décodage sur la crise du Coronavirus…
      Pascal Praud qui donne la parole à la mère de Marin, dont l’agresseur pourrait sortir de prison avant même la moitié de sa peine…
      Nous reviendrons comme d’habitude sur l’actualité médiatique de la semaine !
    • 4 : Covid-19. Les médias, agents de sidération de l’opinion publique
      Après plusieurs mois de crise sanitaire, il est temps d’analyser le rôle des médias dans le formatage de l’opinion publique. Entre minimisation et dramatisation, les médias ont-ils influencé les Français dans leur vision de la crise du Covid-19 ?

     

                                      

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  • Feu sur la désinformation !... (268)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et présentée par Nicolas Faure avec le concours de Floriane Jeannin.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      A Albi, des racailles ont accroché des drapeaux maghrébins au fronton d’une église. Une image forte qui ressemble à celle d’une conquête.
    • 2 : Zemmour-Schiappa : le KO
      Jusqu’à 520 000 spectateurs étaient réunis devant leur écran pour assister au duel entre Marlène Schiappa et Eric Zemmour. Dans ce I-Média, nous analyserons ce duel et l’excellente prestation d’Eric Zemmour.
    • 3 : Revue de presse
      Les Décodeurs pris en flagrant délit de bobard…
      Laurent Joffrin qui nous explique qu’une hausse de 18 % des homicides en janvier est normale…
      L’actualité médiatique aura de nouveau été chargée !
    • 4 : Ulrich Cabrel : un migrant très médiatique
      C’est la coqueluche du moment pour des médias toujours ravis de pouvoir promouvoir l’immigration extra-européenne en France ! Mais le discours de ce migrant met à mal celui des tenant du politiquement correct !

     

                                  

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  • Interdit de ne pas interdire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son site Huyghe.fr et consacré aux nouvelles formes de censure instaurées au nom du politiquement correct. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet, dont, récemment, La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Fake news - La grande peur (VA Press, 2018), Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019) avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, et dernièrement L'art de la guerre idéologique (Cerf, 2019).

     

     

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    Interdit de ne pas interdire ?
     
    Interdits de parole publique à tel endroit ou menacés pour tel propos sur telle antenne : Agacinski, Finkielkraut, Zemmour, Sifaoui, Zineb el Rhazoui, G. Lejeune. Tous ces gens connus, qui ne disent ni ne pensent la même chose, ont en commun de subir l’interdit pour crimepensée. Ils ont été menacés et empêchés de parler depuis quelques mois (et bientôt depuis quelques lois). De belles âmes (de Nutella aux associations antifas) le réclament de la justice, de l’administration qui gère des salles et des formations, ou des médias (menace de boycott par les annonceurs via les Sleeping Giants): faites les taire.

    Certains au nom de l’héritage de Mai 68. Le « il est interdit d’interdire » est devenu « censurer sans entraves ».

    Bien sûr, les suspects peuvent encore écrire ou fréquenter des plateaux de télévision. Là, avant le clash qui fera le buzz, ils entendront le rituel : « Ne nous assommez pas avec votre on ne peut plus rien dire, la preuve : vous êtes à l’antenne ». Mais ils sont placés en situation de défense, confrontés à des accusateurs, toujours en position de se justifier: sous-entendus, faux degrés d’interprétation, complicité objective qu’ils entretiendraient avec les forces du mal, peurs et des haines qu’ils déclencheraient. On attendra qu’ils franchissent une ligne rouge ou révèlent leurs sous-entendus. Pour ce qu’ils penseraient subjectivement voire inconsciemment comme pour ce qu’ils provoqueraient objectivement (comme la « libération des tabous »). Avant de parler, ils doivent prouver d’où ils parlent et qui visent leurs paroles.

    Cette asymétrie (nul ne soumet à pareil examen les tenants du consensus idéologique), montre qu’une idéologie dominante se défend aussi par interdits et soupçons. Cela consiste ici à créer une catégorie de: les « dangers » de leurs propos sont pesés (incitation ?), leurs arrière-pensées (discriminantes ?).

    Le rétablissement de l’interdit au nom d’une prétendue post-gauche (celle qui ne veut plus changer le monde, mais les âmes des phobes et haineux) repose sur trois postulats. Ils ont mis quelques décennies à s’imposer, notamment via le politiquement correct.

    Le postulat d’irréversibilité. L’État de droit libéral, le mariage pour tous et la PMA, l’ouverture européenne et multiculturelle, la tragédie du réchauffement climatique, etc. sont définitivement entrés et dans les faits et dans les cerveaux. Ce sont des cliquets d’irréversibilité. Toute critique à cette égard est non seulement réactionnaire (jusque là on peut admettre), mais c’est une non-pensée. Voire un négationnisme. Elle est socialement dangereuse et s’exclut ipso facto du champs du débat : il ne peut porter que sur l’approfondissement de ce qui est. Et il implique la liquidation des dernières poches de domination, dans la tête des gens.

    Le postulat de fragilité des masses (devenues des foules et sur lesquelles décidément on ne peut plus compter). Elles ne peuvent bien voter, c’est-à-dire soutenir les élites bienveillantes, que protégées du faux (fake news), rassurées (certains pourrait surfer sur leurs peurs) et convenablement protégées des pseudo-idées populistes qui sont autant d’incitation à la haine. Isoler leur cerveau des contagions complotistes ou autres désinformations, c’est garantir la démocratie et nos valeurs. À ce compte, pourquoi ne pas rétablir le suffrage censitaire : il n’y aurait plus que des gens ouverts et bien informés qui voteraient.

    Le postulat victimaire. Il consiste à évaluer une idée ou une affirmation à l’aune de la souffrance présumée qu’elle cause à telle communauté ou de l’affront fait à telle identité imaginaire. Les idées ne sont plus soumises au critère de vérification mais de réception : ça fait mal à qui se réclame de telle identité ou telle conviction ? Il faut aussitôt en contrôler la diffusion.

    L’affaire Mila l’illustre parfaitement : une LGBT de seize ans dit détester toutes les religions, en particulier l’islam qu’elle qualifie de religion de haine et de merde. Aussitôt pleuvent des milliers de menaces de mort ou de viol sur les réseaux sociaux. Mais le plus significatif est la réaction embarrassée des médias, des leaders d’opinion ou des dirigeants. On se polarise sur le droit (on n’a pas le droit de menacer, le blasphème n’est pas interdit, mais où passe la frontière avec l’injure aux personnes et non aux idées ?), on se demande même si la gamine n’a pas un peu attenté à la liberté de conscience des croyants. Mais en adoptant ces postulats - et pour certains en mettant sur le même plan des injures et menaces de mort à une personne dont la vie est maintenant brisée et la souffrance subjective que l’on éprouve de savoir que d’autres méprisent nos convictions -, on fait de l’argument victimaire une arme paradoxale : plus vous hurlez que vous souffrez, plus vous avez le droit de menacer.

    Ce processus fait partie de l’américanisation de la vie intellectuelle française : les principes de politiquement correct et de respect des sensibilités chers aux universités américaines. Toute pensée qui fait obstacle à une identité, héritée ou choisie, vaut oppression. Elle ne peut donc être - on en revient au même - une pensée mais une action agressive. Donc punissable.

    Et si tous ces postulats relevaient d’une forme d’idéalisme ? Pour lui, les pensées perverses sont puissantes, elles naissent absurdement dans certaines cervelles, ils faut donc les faire disparaître pour abolir toutes les dominations. Élégante façon d’oublier les rapports sociaux au profit des rapports de censure.
     
    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr,
     

     

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